• "La mer est comme un mur
    Bleu
    Sur lequel épinglés
    Les bateaux et les grues
    Dessinent un tableau
    Digne du plus grand Maître.
    C'est bien là que peut naître
    Un chanteur, un poète
    Mourir heureux peut-être
    Les amoureux de Sète."

    © Thaddée, 14-15 mai 2019

    De retour en ville j'arrive en vue du lycée Paul Valéry. Et je ne sais pourquoi, ce jour, je me sens l'âme d'une exploratrice. Je m'engage donc dans une ruelle en pente ... et ce n'est là que le début d'un interminable chemin de croix.

     Je suis déjà hors d'haleine mais la curiosité l'emportant ...

    J'arrive au Chemin des Escaliers, qui porte bien son nom qu'on se le dise. Je m'attendais, dans ma naïveté légendaire, à quelques marches tout au plus débouchant sur un lacis de ruelles. Mais ce sont des dizaines et des dizaines de marches de pierre qui m'attendent, plus ou moins hautes, plus ou moins espacées. De gaillardes promeneuses me sèment au passage tandis que je m'accorde des pauses assises et le temps, bien sûr, de prendre des photos. Le plus fort c'est que je ne sais absolument pas où je vais mais comme je dis à quelqu'un qui me plante sur place : "Forcément, ça doit bien arriver quelque part".

    Plusieurs fois me prendra l'envie de rebrousser chemin mais je croise de plus en plus de monde, "qui redescend de quelque part", ce qui me permet d'entrevoir que je touche au but. Alors je persévère et je vois enfin mes efforts récompensés. Mais vous, ce n'est que demain que vous connaîtrez le fin mot de l'histoire.


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  • Ce voyage était prévu de longue date et j'avais réservé mes billets aller-retour bien avant de faire une demande de location pour l'appartement avec terrasse situé près de la forêt domaniale de Sète - pour lequel je devrais avoir une réponse sous peu. Bien sûr je m'en vais directement voir l'appartement, ce qui me donne l'occasion de faire connaissance avec toute une partie de Sète que je ne connaissais pas encore - direction le Barrou, l'île de Thau, les Métairies, etc.

    Le temps est radieux, tout le contraire de la dernière fois où je suis passée par Sète pour aller visiter Agde. C'était le 16 avril dernier, au lendemain de l'incendie de Notre-Dame de Paris.

    Sous le nom de Monkey Bird se cachent deux artistes qui ont chacun un animal totem : pour l'un c'est le singe, pour l'autre c'est l'oiseau. Si vous souhaitez en apprendre plus à leur sujet je vous invite à découvrir la page qui leur est consacrée sur le site Street Heart.

    Le trajet est jalonné de villas époustouflantes mais également de constructions plus insolites, dont celle-ci qui n'est pas sans m'évoquer la chanson de Gérard Manset, Francis Cabrel, Les Murs de Poussière.

    On ne peut guère manquer ce drôle d'édifice qui me sert de repère. En le voyant sur le bord de la route je sais que je suis sur la bonne voie.

    L'espace Georges Brassens est un musée dédié au chanteur. C'est le musée de Sète le plus visité. Pour en savoir plus, vous pouvez faire un saut sur le site Espace Brassens.

    Après trois-quarts d'heure de marche environ (depuis la gare) j'arrive à l'appartement. Quelle émotion ! Je vois de visu la petite terrasse dont on m'avait parlé. Il y a même un arbre. Tout de suite je pense à Félix, aux bains de soleil qu'il pourrait prendre, à tout ce qu'il pourrait voir, en toute sécurité ...

    Et voilà la vue que j'aurai, sur l'étang de Thau, tout de suite en sortant de l'appartement.

    Juste à côté de l'appartement, cette marbrerie qui ne manque pas de peps, mais aussi un vendeur de pizzas avec sa terrasse en bois, une grande boulangerie avec un extérieur où l'on peut se restaurer. Un peu plus loin, un adorable petit centre commercial avec tout ce qu'il faut, pharmacie, presse, tabac ... et encore un peu plus loin une animalerie-jardinerie où je pourrai trouver le nécessaire pour mes oiseaux. Je m'y vois déjà, mais est-ce que le rêve deviendra réalité ?


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    Petite Midinette
    Était bien mal partie
    Dans sa vie de minette
    Malade et sans abri

    Un jour vient cet humain
    Qui s'appelle Jean-Marc
    Et qui lui tend la main
    Lui parle, et puis l'embarque

    Et dès lors Midinette
    Habite au paradis
    Parmi d'autres minettes
    Et son rouquin d'ami

    Paprika, qu'il s'appelle
    Le maître de ces lieux
    N'aura d'yeux que pour elle
    Ils s'aiment tant, ces deux !

    Midinette est farouche
    Et se méfie de tout
    Ne veut pas qu'on la touche
    A part son gros matou

    Un jour du mois de mai
    Midinette est sans forces
    Et s'endort doucement
    Parmi ses chers aimés

    Le sauveteur Jean-Marc
    A la main toute douce
    Dont elle accepte enfin
    Les preuves d'amitié 

    Petite Midinette 
    Aura connu l'amour
    Le confort du foyer
    Manger à satiété

    Quand s'envole son âme
    Ils sont tous autour d'elle
    A verser bien des larmes
    Sur le corps de la belle

    Petite Midinette
    Était quelqu'un à part
    Pour connaître l'amour
    Il n'est jamais trop tard.

    © Thaddée, dimanche 12 mai 2019

     

    Midinette s'est éteinte dimanche dernier, le 5 mai, à 08:30 du matin, entourée de Jean-Marc et de son Paprika. Petite Midinette, nous ne t'oublierons pas.


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