• Je souhaite un doux Noël à tous mes abonnés.


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  • J'ai souvent parlé de l'entassement propre à la ville de Sète (peut-être typique d'autres villes portuaires je ne sais pas). Maisons, bateaux, cordages, filets, tout se superpose et crée l'effet visuel d'un horizon resserré à plusieurs étages.

    Mais la petite ville de Sète offre également des ouvertures exceptionnelles, une impression de grand large, des espaces immenses.

    Voilà pourquoi j'ai pris quelques photos en mode fisheye offrant un angle de champ très grand, seul capable de restituer ces perspectives presque infinies. De Villeroy jusqu'à la plage du Lido, je vous invite à prendre avec moi un grand bol d'air marin. C'était ma promenade d'hier après-midi par "grand" vent.

     

     

    L'étang de Thau, bleu foncé en ce moment, comme je l'aime

    Ce n'est pas une tente, nous ne sommes pas en Egypte et pourtant c'est une pyramide.

    Nouveau quartier des Salins, toujours en construction

    Le Mont Saint-Clair, vu des Salins

    Les jardins partagés des Salins

    Un school bus américain qui a parcouru 8000 kilomètres, au départ de l'Alabama, pour devenir un food truck sur l'île singulière.

    Canal et Mont Saint-Clair

    De la verdure à perte de vue ...

    A ma grande stupéfaction j'arrive à la plage du Lido. Complètement inattendu, je la croyais beaucoup plus loin ...

     Des airs de planète inhabitée ...

    Place des Fontaines, face à la mer

     Je n'en crois pas mes yeux, la plage du Lido est presque DéSERTE 

    Ce que je préfère sur les plages

     Histoires de dunes

    Même les vélos se tiennent tranquilles, c'est une grande première

     Promenade du Lido

     

    La promenade s'arrête ici au bord de la mer. Je m'en vais chercher mon bus à la station Ifremer, Ifremer qui veille sur la mer et l'étang de Thau. Alors, avez-vous vu ce que j'ai vu à travers mon œil de poisson ?  

     


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  •  La gare de Sète, toute neuve après travaux

    Voilà bientôt trois mois que je suis installée à Sète et cela valait bien un petit billet-anniversaire. Ma venue dans cette petite ville de pêcheurs, c'est comme une naissance pour moi. Tant de nouvelles choses à voir. A sentir : l'odeur de poisson de la criée ; les crottes de chien parce que presque tous les Sétois ont un ou plusieurs chiens qui font caca partout. A entendre, dans l'ordre d'apparition : les goélands, les ambulances, les trains, les hélicoptères qui se posent sur le toit en terrasse de l'hôpital Saint-Clair.

    Le théâtre Molière dans la belle avenue Victor Hugo qui part de la gare (après avoir traversé le pont-levis). C'est la première rue que j'ai connue à Sète, et je m'y suis tout de suite sentie chez moi.

    Une avenue bordée d'arbres et de places où il fait bon marcher en toutes saisons car ici, tout est question de vie simple et tranquille. Nous sommes au cœur de la ville, une ville chère à mon cœur depuis tant d'années, et que j'apprends à aimer tous les jours un peu plus.

    Comme d'autres rues de Sète l'avenue Victor Hugo est restée pavoisée en souvenir des belles fêtes de la Saint-Louis, tandis que les fêtes se succèdent sur les places de l'Hôtel de Ville (le poulpe) et Aristide Briand (le kiosque à musique).

    Je n'ai pas encore trouvé de docteur et de kiné qui me conviennent. Et je ne me lie pas avec les commerçants comme à Sainte-Foy, sans doute parce que je viens d'arriver, mais aussi parce que le flux incessant des clients fait que je me noie dans le bain.

    Fresque de la rue de Tunis

    Café tout au bout de la rue de Tunis

    La nuit, je rêve souvent des gens que j'ai laissés à Lyon, ou que j'ai connus à Sainte-Foy. Dans la journée je me prends à me demander comment s'appelait cette cliente ... Je me revois rouler à scooter le long de la Saône ou dans la dangereuse montée des Choulans. Je me transporte par la pensée sur la tombe de mes parents bien-aimés.

    Partir c'est un deuil, même quand c'est un choix personnel mûrement réfléchi, même quand ça vient d'un grand élan du cœur. Il faut dire adieu à toutes ces choses, à tous ces endroits, à toutes ces personnes qui faisaient partie de notre quotidien. Il faut tout reconstruire. Il faut savoir regarder devant soi, et devant moi il reste tant de choses à voir, à faire, il me reste tant à vivre. Partir, c'est vraiment commencer une nouvelle vie.


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